Léo

  • L’envol du franc: communiqué de l’Union Suisse des Paysans

     

    Communiqué de presse de l’Union Suisse des Paysans du 5 février 2015

    L’envol du franc comme prétexte

    Le Comité de l’Union suisse des paysans s’est penché aujourd’hui sur l’envol du franc suisse, car il met aussi l’agriculture et le secteur alimentaire devant de grands défis. Les membres du Comité s’opposent catégoriquement à une généralisation, sous le couvert de l’envol du franc, de la pression exercée sur les prix à la production. Ils appellent les acheteurs de produits agricoles à faire preuve de bon sens malgré l’hystérie actuelle autour des prix et à ne pas aggraver davan-tage la situation économique déjà tendue dans l’agriculture.

    Suite à la baisse massive de l’indice des prix à la production agricole depuis l’été 2014, la situation des prix dans l’agriculture se révélait déjà très tendue avant l’appréciation du franc suisse. Dans le domaine du lait de centrale, en particulier, les producteurs ont essuyé des pertes de prix considérables ces derniers mois. Or, comme les acheteurs ne relâchent pas la pression, le prix du lait de centrale risque de tomber bien au-dessous du niveau totalement insoutenable de 50 ct. le kilo. C’est pourquoi le Comité de l’Union suisse des paysans (USP) s’est aussi penché sur ce thème aujourd’hui.

    Il ne fait aucun doute que l’envol du franc suisse vient renforcer la pression sur l’agriculture et le secteur alimen-taire. Il frappe en particulier les produits très tournés vers l’exportation ou ceux pour lesquels la protection douanière ne permet pas, ou pas suffisamment, d’atténuer les effets de l’appréciation de la monnaie. L’abandon du taux plancher face à l’euro n’a cependant aucune incidence directe sur le niveau des prix des produits suisses sur le marché intérieur. Dès lors, le Comité de l’USP appelle les acheteurs et le commerce à faire preuve de bon sens dans la politique des prix. Il est exclu que l’appréciation du franc suisse ne serve à généraliser la pression sur les prix à la production des produits agricoles suisses !

    Ce serait avant tout les producteurs qui trinqueraient. Tout juste un quart des dépenses alimentaires revient encore à l’agriculture. L’USP s’oppose avec détermination à ce que la transformation et le commerce, qui empo-chent 75 pour cent des dépenses alimentaires des consommateurs, cherchent à passer la patate chaude en amont dans le seul but de préserver leurs propres marges.

    L’USP s’engage à plusieurs niveaux afin d’atténuer la pression exercée par l’envol du franc. La semaine dernière, elle est intervenue auprès du Conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann pour réclamer la prise de diverses mesures. Elle a demandé une augmentation de 45 millions de francs du budget de la loi chocolatière, 13 millions de francs supplémentaires pour la promotion des ventes de vin et de fromage, une enveloppe supplémentaire de 75 millions de francs pour les paiements directs spécifiques destinés aux producteurs de lait, ainsi qu’une vérification du régime d’importation du sucre et d’une augmentation de la protection douanière des céréales panifiables. Cette semaine, l’USP a adressé un courrier au commerce de détail, dans lequel elle exhorte les en-seignes respectives à ne pas exercer une pression injustifiée sur les prix et à également assumer leurs responsa-bilités. Enfin, elle envisage la mise sur pied d’une opération avec d’autres branches concernées et des parte-naires, afin de remercier toutes les personnes qui font leurs courses en Suisse et passent leurs vacances dans le pays.

     

     


  • Conférence 9 mars 2015

    Conf_Cuche_Morand_p

    Conférence sur: Comment nourrir la planète ?

    Lundi 9 mars 2015, 20h00 à la salle de Paroisse du Mont-sur-Lausanne (Coppoz-poste)

    Avec la participation :

    – Catherine Morand, responsable romande de swissaid

    – Fernand Cuche, ancien Conseiller d’Etat NE et ancien secrétaire général d’Uniterre

     


  • Râpée fraîche de radis blanc

    Préparation

    • Peler quelques centimètres de radis
    • En tenant le radis par l’extrémité non pelée, râper l’extrémité pelée au-dessus d’un bol.
    • Beurrer des tartines (de pain de seigle, ou des toasts, selon votre goût)
    • Étaler sur chaque tartine une couche de radis râpé
    • Saupoudrer légèrement de sel.

    C’est frais et délicieux en entrée, en apéritif ou pour accompagner une soupe.

    On peut remettre le reste du radis, recouvert d’un film alimentaire, dans le bac à légumes du frigidaire, il se garde très bien jusqu’à la prochaine râpée.

    Annik Mahaim


  • Légumes moches

    Vous avez peut-être vu ou entendu parler de la nouvelle campagne marketing d’Intermarché sur les légumes  »moches »

    Voici le lien d’un article à ce sujet qui pourra peut-être vous éclairer sur le but de la démarche, qui n’est pas de vous vendre des fruits et légumes meilleurs marchés et d’éviter le gaspillage alimentaire mais bien de pouvoir les payer à moindre prix aux producteurs.

    C’est ces même légumes qu’ils ont refusé de nous prendre pendant de nombreuses années sous prétexte de leurs défauts d’apparence

    http://www.forumphyto.fr/2015/01/26/le-bon-le-moche-et-le-truand-ou-lintermarche-de-dupes-daniel-sauvaitre/

    Bonne lecture à tous


  • Le mot du producteur

    Quelques mots pour vous souhaiter mes bons vœux pour la nouvelle année.

    Avec ce nouveau site dont nous apprenons gentiment à nous servir, j’espère que nous pourrons satisfaire au mieux à vos demandes et l’étoffer au niveau de son contenu, notamment au niveau des recettes.

    Afin d’y arriver, nous comptons sur vous également pour nous envoyer vos petites recettes personnelles que nous publierons volontiers. Par mail de préférence, sur contact@lesjardinsdumont.ch

    Sinon, j’espère que l’année sera belle et me permettra de cultiver toutes sortes de fruits et légumes dans de bonne conditions et ceci tout au long de l’année. Car vous le savez bien, je reste tributaire de la nature et des conditions météo.

    A tout bientôt lors des livraisons

    Léonard Capt