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La fin d’année approche!

Cher amis des Jardins du Mont,

Ce lundi 1er décembre, pas de livraison. Les dernières livraisons de l’année se réaliseront les 8 et 15 décembre. Le 15, pour la dernière livraison avant Noël, nous organiserons comme à notre habitude un petit apréo avec vin chaud avec ou sans alcool, pain, fromage et saucisson.

Sinon, ce mardi 2 déc., à 17h, à la librairie « Basta », à Chauderon, un des chercheurs co-auteur du livre « Malaise en agriculture » viendra présenter le résultat d’un travail universitaire sur l’évolution du secteur agricole dans une perspective comparative. Vous trouverez ci-dessous la 4ème de couverture.

Cordialement
Philippe Somsky

Basta

 

L’évolution actuelle des politiques agricoles plonge les agriculteurs dans une profonde incertitude économique, due à la variation des prix et à une instabilité politique consécutive à la redéfinition des conditions cadres et des modalités d’octroi des aides publiques. La libéralisation des marchés prônée par les politiques publiques française et suisse, ou la perspective de l’abandon d’une production administrée comme au Québec soumettent les agriculteurs à une intense pression et à une précarité économique auxquelles il est difficile de faire face.
Quels effets ces changements génèrent-ils en termes de surcharge, de stress et d’image de soi et du métier ? Comment continuer à être paysan et vouloir transmettre sa ferme dans de telles situations ? Le mal-être des agriculteurs dépend-il bien du contexte politique et économique ?
Pour répondre à ces questions, qui interrogent tant le contexte socioéconomique que la faculté des politiques agricoles à gérer la situation sociale et des agriculteurs, une équipe internationale de chercheurs a comparé la situation des éleveurs laitiers de Suisse, de Franche-Comté et du Québec. Leurs constats alarmants, présentés dans cet ouvrage sous une forme didactique, soulignent l’urgence d’une réflexion sur la durabilité sociale des agricultures occidentales.

Yvan Droz
, anthropologue, enseigne à l’IHEID à Genève et est professeur associé à l’université de Laval au Canada. Il a publié Un métier sans avenir ? (avec J. Forney).
Valérie Miéville-Ott, ethnologue, cheffe de projet chez AGRIDEA, est coauteure de Anthropologie politique du paysage (avec Y. Droz, J. Forney et R. Spichiger).
Dominique Jacques-Jouvenot, professeure de socio-anthropologie à l’université de Franche-Comté, a publié Les maux de la terre (avec J.-J. Laplante, 2009) et Socio-anthropologie de la transmission (avec G. Vieille Marchiset, 2012).
Ginette Lafleur, doctorante en psychologie communautaire à l’université du Québec à Montréal, étudie les conduites suicidaires des agriculteurs au Québec et en Suisse, et a publié l’Enquête sur la santé psychologique des producteurs agricoles du Québec (avec M.-A. Allard).

Initiative fédérale pour la souveraineté alimentaire

Le syndicat paysan auquel nous somme affilié – Uniterre – a lancé il y a quelques semaines son initiative fédérale pour la souveraineté alimentaire. Nous mettrons à votre disposition des feuilles de signatures dès lundi. Ci-dessous, vous trouverez une partie de l’argumentaire d’Uniterre :

« Vous êtes consommateur et vous vous inquiétez des conséquences des accords de libre-échange sur le niveau des normes (et donc la qualité des produits). L’initiative estime que la population doit non seulement être informée, bénéficier de normes souverainement déterminées, mais aussi pouvoir participer à l’élaboration de projets agricoles et alimentaires.
Vous vous étonnez des effets du Cassis de Dijon, d’un étiquetage partiel qui semble réduire votre niveau d’information.
Vous êtes surpris que malgré les scandales alimentaires du type « lasagne à la viande de cheval », le Parlement a abdiqué en juin 2014 et n’a pas saisi l’occasion de mieux étiqueter les produits transformés en indiquant clairement le lieu d’origine de chaque produit, le contenu de l’emballage.
En signant l’initiative, vous donnez des chances à une nouvelle politique agricole et alimentaire citoyenne.
Vous souhaitez des produits de proximité dans vos assiettes, qui ont voyagé le moins possible pour être transformés, emballés, mis sur le marché. L’initiative vise à favoriser le maintien voire la création de structures régionales de transformation (fromagerie, abattoir, boucherie, meunerie, huilerie, etc), de commercialisation et de stockage. Une garantie pour renforcer les échanges entre paysans et consommateurs et un dialogue renforcé entre ces deux maillons de la chaine alimentaire.
Vous êtes soucieux des conditions sociales des travailleurs de la terre, qu’ils soient payan-ne-s ou salarié-e-s. Enfin une initiative reconnaît la nécessité de prix équitables et de salaires justes pour les employe-é-s agricoles ».

www.souverainete-alimentaire.ch

Infos du jour

Ensemble, nous soulevons des montagnes et nous nous battons afin de soutenir la petite paysannerie menacée par les faillites, la concentration et le bétonnage. L’agriculture contractuelle de proximité, la vente directe et la solidarité entre les mangeurs que nous sommes et les producteurs sont les signes que le destin n’est pas tout tracé. Et grâce à la compétence et à l’engagement désintéressé d’un de nos membres, nous disposerons cet automne d’un nouveau site Internet bien plus adapté à nos besoins. Merci à lui !
Bienvenue également aux nouveaux membres qui nous ont rejoints ces dernières semaines !